
La correction optique par lunettes
Les formes peu évoluées du kératocône peuvent être traitées de façon satisfaisante par lunettes. Celle-ci sont rarement supportées de façon continue et les patients sont souvent déçus du fait de l'inconfort visuel relatif. Il faut sûrement insister pour faire tolérer par ces patients une correction le plus longtemps possible afin de retarder l'agression anatomique que peuvent provoquer les lentilles de contact.
La prescription de lunettes est souvent difficile et demande de longs tâtonnements avec les verres d'essai. La rétinoscopie même dans les cas peu évolués, est imprécise et la kératométrie pose de gros problèmes.
La correction optique par par lentilles
Descartes dans son ouvrage sur la dioptrique paru en 1637 a souligné l'intérêt de corriger une telle déformation cornéenne par l'application d'un verre sur la cornée.
Puis on essaya des verres moulés et soufflés, des verres taillés (D.E; SULZER 1892), des verres taillés surfacés (STOCK ZEISS, 1920). En 1930, CSAPODY réalise le premier moulage à la paraffine d'un oeil vivant.
Divers procédés seront ensuite combinés pour arriver aux verres scléraux et aux lentilles de contact actuelles.
La lentille de contact est le mode de correction classique du kératocône, mais il ne faut pas adapter trop tôt, quand la solution par lunettes est acceptable, c'est à dire donnant une bonne acuité visuelle. Lorsque la partie périphérique de la cornée non atteinte par le cône, présente des déformations astigmates, on a atteint les limites de la correction par lunettes.
L'entretien des lentilles doit être très strict !! La sécrétion lacrymale est souvent perturbée, les larmes sont rares et de qualité médiocre. Quand le kératocône est décentré par rapport au centre de la cornée, l'adaptatation des lentilles devient assez difficile.

Pour en savoir plus sur les lentilles: http://www.lentillesdecontact.com/pages/home.asp