salut,
A mon humble avis, les raisons pour lesquelles la voie chimique est peu utilisée dans la thérapie du KC ne sont pas scientifiques mais sont d'ordre épistémologiques.
Je m'explique: Quand j'étais étudiant en philosophie, j'adorais beaucoup l'épistémologie

, discipline qui étudie la construction du savoir scientifique.
Aussi, pour répondre à ma question initiale, il faut se pencher sur l'histoire de l'ophtalmologie et de ses paradigmes scientifiques.
Bien que l'Antiquité étudiait la propagation de la lumière, les début de l'ophtalmologie sont à relier à la physique classique du 17 eme siécle. Plus précisément, elle a eu pour fondement l'optique géométrique de Képler mais surtout les travaux de Descartes dans
Les Dioptriques. Dans cet ouvrage, l'oeil n'est qu'un organe qui permet la propagation de la lumiére selon des loi géométriques. Cf loi de réfraction de Descartes.
malgré l'apport de la théorie ondulatoire de la lumière de Fresnel,
ce paradigme cartésien est encore trés présent de nos jours et malheureusement, des problémes d'ophtalmologie sont réduits à des problémes d'optique.D'ailleurs beaucoup d'ophtalmo s'en contentent.
Aussi les pathologies de types keratocone continuent toujours à être trop souvent traités selon des considérations optiques. et cette voie reste la principale.On crée des lentilles de mieux en mieux adaptées. Grâce au nombres complexes et à l'aberrométre, on mesure de mieux en mieux les aberrations optiques.
Mais aucune thérapie consensuelle n'est proposée pour le KC,

car l'étude de cette pathologie dans sa complexité (optique, chimique, histologique) en est encore à ses balbutiements.
Bref,j'ai voulu être concis et pas trop rébarbatif, mais voici des éléments de réponses à ma question faussement naîve.