Me trouvant actuellement dans ce schéma "d'accompagnatrice", j'aimerais connaître les parcours de reconversion professionnelle des proches ou des patients eux-mêmes, et notamment le résultat et le vécu de ces "chemins de vie".
Je dois avouer que personnellement, il fut un temps où j'ai envisagé (seule) de changer de métier en grande partie à cause du KC (je ne voyais pas le fond de la classe; j'avais des élèves très difficles et ma hiérarchie a tout fait pour m'enfoncer) et peut-être que je n'étais pas très dégourdie non plus...
Mais entre envisager la reconversion et faire le pas ...
Et puis quelle reconversion pour une pauvre prof. d'anglais qui n'a jamais quitté l'Ecole?
Les chose sont rentrées dans l'ordre grâce à une mutation et récemment une solution en lentilles. Mais je ne sais pas ce que l'avenir me réserve. Ayant trois enfants et plus de 15 ans d'ancienneté, j'ai la solution de ma retraite - tant que c'est encore possible mais j'accepterais mal de le faire à cause du KC. En fait, dans ce cas-là, on a du mal a distinguer entre un désir réel de changer ou de s'arrêter et un "choix" dicté par le KC. Ce qui est sûr, c'est que je ne voudrais pas que ce soit mon KC qui commnade tant que je pourrai tenir. Après, il faut savoir accpeter la réalité, ne pas se voiler la face. Difficile de ne pas avoir un sentiment d'échec et d'être diminué et en même temps de ne pas utiliser le KC comme "faux"(?) prétexte.
Bien entendu, même si j'ai eu l'occasion de me poser la question, je n'ai pas encore eu à aller jusqu'au bout de la réflexion.
Je me demande si, dans les cas où il n'y a pas d'autre solution, il ne faut pas engager une procédure de reconnaissance de handicap et dans ce cadre, trouver une activité "réservée" ou "adaptée" à une personne handicapée, dans son entreprise ou son administartion d'origine si possible, ou ailleurs...

"L'essentiel est invisible pour les yeux." Antoine de Saint-Exupéry.